Alison Sherbrooke

Alison se retrouva dans le chemin de traverse à la recherche de la célèbre et renommée boutique d'Ollivanders. La pluie tombait de plus en plus fort, si bien qu'en apercevant enfin l'enseigne, ce fut pour elle un soulagement.

Elle prit alors une profonde inspiration puis poussa la porte. Une clochette signala son arrivée.

Alison, dont les longs cheveux bruns dégoulinaient d'eau, était émerveillée devant la grandeur des étagères de la pourtant si petite boutique. Des boîtes de baguettes magiques étaient en effet rangées du sol au plafond.

*L'une d'entre vous sera bientôt la mienne !*, pensa-t-elle. Cette idée la rendait nerveuse mais aussi terriblement impatiente.

Soudain, le vendeur s'approcha du comptoir.

Alison le salua alors timidement : "Bonjour Monsieur"

En entendant la question du vendeur, Alison se remémora la façon dont sa précédente baguette magique avait été brisée.

C'était pendant les vacances d'été. Alison avait laissé sa baguette sur son bureau et ses deux petites soeurs s'en étaient emparées pendant son absence, impatientes d'avoir à leur tour leur propre baguette. Alors qu'elles jouaient à se jeter des sorts (sans que cela ne fonctionne cependant), la baguette fut cassée en deux morceaux de taille identique. Elle fut dès lors inutilisable à la grande déception d'Alison qui découvrit sa baguette rompue.

Après un moment de silence, Alison annonça au vendeur :

"Je souhaite acheter une nouvelle baguette car celle que j'utilisais jusqu'alors a été brisée accidentellement."

Impressionnée par la description du vendeur, Alison pris délicatement la baguette d'acacia dans sa main droite. A son contact, la baguette émit une lueur bleutée presque imperceptible.

*Voilà enfin la baguette qu'il me fallait !*, pensa Alison.

Ces deux là semblaient en effet ne faire plus qu'un ! Exactement ce dont rêvait Alison dont la précédente baguette, héritée de sa grand mère paternelle, n'était pas aussi réactive et flexible. Elle se dit alors que finalement ses petites soeurs avaient bien fait de la briser par accident.

Après avoir observé la baguette dans ses moindres détails, Alison s'adressa enthousiaste au vendeur :

"Et bien, cette baguette est incroyable ! Je ne me suis jamais sentie aussi bien ! Je vous promets d'en faire bon usage."

Curieuse de nature, Alison demanda alors :

"Arrive-t-il qu'aucune baguette ne corresponde à un sorcier ?"

Alison trouva l'explication du vendeur très intéressante.

"Bon et bien, c'est décidé, je prends cette baguette !", dit-elle d'une voix enjouée.

"Combien est-ce que je vous dois ?", demanda-t-elle ensuite.

"Voici 7 gallions.", dit Alison ravie en tendant la monnaie au vendeur.

"Je suis impatiente de l'utiliser maintenant !", lui dit-elle avec un grand sourire.

Et regardant soudain sa montre, Alison se rappela qu'elle devait être de retour à Poudlard dans très peu de temps. Elle s'adressa alors au vendeur :

"Oh, je vais devoir rentrer mais ce fût un plaisir de vous rencontrer ! Merci de m'avoir conseillé cette baguette, elle me plait vraiment !".

"D'accord, je n'y manquerai pas !", répondit la jeune fille.

"Au revoir Monsieur.", dit-elle en saluant à son tour le vendeur.

Alison tira la porte et ressortit dans la rue. Désormais, la pluie avait cessé.