Apple Collins

28/11/2000

Les parents d'Apple l'attendaient dehors devant chaque magasin dans lequel elle rentrait. Ils voulaient qu'elle fasse tout elle-même, pour qu'elle devienne autonome. Pour le moment, c'était au tour de la baguette magique d'être rayée de la liste d'achats de la future élève.
Elle poussa la porte du magasin. Une sonnette tinta à son passage. Apple regarda autour d'elle. C'était une vieille boutique remplie de boîtes et de toiles d'araignée. Elle s'approcha du comptoir et lança un bref :

" Il y a quelqu'un ? "

Cette ambiance de film d'horreur la mettait mal à l'aise. Née Moldue, elle n'avait jamais entendu parler de Poudlard et de tout ce qui touchait à la magie. Elle espérait juste que ça se passerait bien.

12/10/1982

La sonnette retentit et signala donc à Damon qu'il devait revenir à l'avant de la boutique. Un nouveau client était arrivé, et ce n'était pas commercial de le faire attendre. Damon se hâta de laisser en plan ce qu'il était en train de faire pour rejoindre le comptoir.

"Bonjour !" dit-il pour saluer la nouvelle venue.

La jeune fille paraissait jeune, elle devait donc être à la recherche de sa première baguette. Et c'était d'ailleurs ce qui était le mieux pour Damon. C'était toujours plus émouvant, surtout que la première baguette de chaque sorcier était toujours plus particulière que celles qu'ils pouvaient avoir par la suite.

"Vous venez acheter une nouvelle baguette ?" demanda-t-il un peu bêtement puisque les gens venaient dans sa boutique pour ça.

28/11/2000

Après un court instant d'attente, le vendeur apparut. Apple le trouva aussitôt accueillant et chaleureux, rien à voir avec l'ambiance de la boutique. Quand il lui posa la question, elle hocha la tête et dit :

" Oui, c'est ça. "

Elle se demandait comment ferait le vendeur pour choisir une baguette qui lui serait adaptée. Peut-être lui fera-t-il passer un test.

* Pourvu qu'il ne me demande pas d'exécuter des sorts ! * pensa Apple qui venait d'acheter ses livres de sorcellerie.

12/10/1982

Damon observa la jeune fille. Il devait rapidement saisir sa façon d'être afin de lui trouver la bonne baguette. Mais la façon dont répondait les client, était aussi un excellent indicateur de personnalité même avec seulement quelques mots. L'intonation de la voix et l'attitude du corps en disant souvent long.

"Très bien." répondit-il.

Il était pensif et cherchait la baguette qui pourrait lui convenir. Il réfléchissait au type de bois qui pouvait convenir ainsi qu'au coeur de la baguette. Néanmoins, même si séparément les éléments pouvaient convenir, rien ne garantissait le même résultat lorsqu'ils étaient ensemble. Le travail de Damon était beaucoup plus complexe qu'il n'y paraissait.

"Je reviens." prévint-il avant de se rendre derrière les étagères afin de chercher la boîte qui contiendrait la future compagne de la jeune fille.

28/11/2000

Apple était inquiète, voir même stressée. Elle se frottait les mains - une manie qu'elle avait depuis toute petite et qui faisait rire ses parents - en attendant le retour du vendeur. Il l'avait observée d'une telle façon qu'Apple avait été gênée. Quand on regardait quelqu'un, on n'essayait pas de le passer au rayon X.
Apple se demanda si, par sa position et ses gestes, le vendeur pouvait lui définir une baguette. Ce serai - selon elle - un drôle de moyen de passer un test que d'observer les gens. Quoique l'attitude et l'apparence pouvait parfois en dire long sur les gens.

12/10/1982

Damon chercha la baguette à laquelle il avait pensé pour la jeune fille. Beaucoup se demandaient comment Damon faisait pour trouver ce qu'il cherchait au milieu de ces milliers de boîtes. Mais c'était son magasin, il savait donc où était les baguettes. C'est tout en bas d'une étagère qu'il trouva son bonheur. La baguette devait être dans le magasin depuis un moment. Damon souffla sur l'écrin pour faire envoler la poussière qui s'était accumulée dessus et le rendre ainsi plus présentable.
Il retourna alors vers le comptoir avec la baguette qu'il voulait proposer à sa jeune cliente.

"Alors voici la baguette qui devrait te convenir." annonça Damon en ouvrant la boîte pour que lui-même et la jeune fille puisse admirer la baguette.
"Cette baguette est en pommier, un bois qui devrait correspondre à tes aspirations magiques. Son coeur fait à partir d'un ventricule de Dragon te permettra un apprentissage rapide de la magie." expliqua rapidement Damon.
"Elle mesure 26,75cm et est rigide." conclut-il en tentant la boîte à la jeune fille pour qu'elle puisse saisir la baguette.

28/11/2000

Apple regarda le commerçant arriver et ouvrir une longue boîte. Dedans, protégée par du velours, se trouvait une mince baguette en bois.

* Du pommier en plus ! * se dit-elle en souriant.

Elle saisit la baguette, puis se demandant si c'était ça qu'il fallait faire, la secoua légèrement. Des étincelles vertes jaillirent du bâton et une agréable chaleur parcourut tout son corps. La baguette était comme une extension de son bras et lui plaisait beaucoup. Apple sut qu'elle était faîte pour elle.

" Je crois que c'est la bonne. " dit-elle en reposant le bâton dans la boîte.

12/10/1982

Damon était satisfait de constater que la jeune fille et la baguette semblaient parfaitement s'accorder. Ça ne fonctionnait pas toujours du premier coup même si ça l'était la majorité du temps, Damon avait toujours l'appréhension de se tromper. C'était donc un mélange de satisfaction et de soulagement lorsque la baguette et son client trouvaient la parfaite harmonie.

"Parfait !" dit Damon.
"La baguette coûte 7 Gallions." ajouta-t-il pour sa cliente qui finirait forcément par s'intéresser à son prix.

28/11/2000

Lors que le commerçant annonça le prix, Apple sortit de sa poche un porte-monnaie en cuir. Elle piocha des pièces dedans et posa sur le comptoir les septs Gallions. Elle prit la boîte contenant sa baguette et sortit du magasin en lançant un joyeux :

" Au revoir ! "

Son plus important achat était fait. Apple est heureuse d'avoir trouvé "baguette à son pied".
Quand elle fut sortit du magasin, elle ouvrit la boîte pour vérifier que la baguette était bien là. Heureusement pour elle, son complément en bois n'avait pas bougé, et paraissait plus réel à la lumière du jour.

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