Lucine Bonival ~ « La France excelle dans l'exquis ; elle est médiocre dans le commun. »

Je suis née en France, plus précisément à Bordeaux, le 15 Août 2000. Je n'ai jamais connu mon père biologique, et ayant une mère sorcière, je peux quasiment affirmer être de sang mêlé. Ma mère reste toujours mutine à ce sujet, et il est impossible d'obtenir une quelconque information, ne serait-ce son nom. Mon père adoptif, moldu quant à lui, était tout à fait aimant et adorable, à un point que je l'ai toujours considéré comme mon propre père.
J'ai grandi en tant que fille unique, allant à l'école et développant mes pouvoirs magiques, comme tout petit sorcier ou petite sorcière normalement constitué.
Puis, vînt en âge de partir de la maison, pour rejoindre l'école de Beauxbâtons, dans le sud. Ce fut une joie pour moi qui était tout à fait prête à partir à l'aventure, pour découvrir une vie tout à fait nouvelle.
Les amis ne manquaient pas, et comme tout le monde, j'avais une meilleure amie, un copain, de bonne notes, et je m'étais même découvert une passion pour le Quidditch, occupant le poste de poursuiveuse ! On m'avait même dit qu'un jour, j'allais devenir capitaine… Enfin, tout allait pour le mieux.
Si seulement mon père n'avait pas quitté ma mère pour une plus jeune qu'elle. Je crois que je ne lui en ai jamais autant voulu qu'à ce moment là. Ma mère, devenue complètement amorphe et dépressive, perdit toutes ses capacités magiques, l'obligeant à mener une vraie vie de petite moldue. Bien entendu, il était hors de question que quelqu'un voit ça, et nous nous sommes terrées pendant quelques mois, avant de devoir déménager pour trouver un travail de moldu. Factrice, plongeuse, ou quelque chose comme ça. Bien entendu, ma mère n'avait pas trouvé moins loin qu'une affreuse banlieue à côté de Londres. Forcément. Je dus changer d'école, et arriver à Poudlard. Heureusement pour moi, l'année n'avait pas encore commencé, et je n'eus pas besoin d'arriver en plein milieu d'un événement au célèbre château.
Seulement voilà. Si énormément m'envient, je ne peux pas m'empêcher de détester ma condition. Je déteste Poudlard, et je déteste tout ceux qui sont dedans. Je ne reverrais jamais mes amis, jamais mon copain, qui depuis le temps s'en est déjà sûrement trouvé une autre… Et des hiboux qui ne parviennent jamais. Envoyer une lettre prend maintenant plusieurs semaines, c'est devenu invivable.

Et je n'arrive pas à m'imaginer que tout ça est maintenant derrière moi, et qu'une nouvelle vie m'attend. C'est tout simple : Je n'en veux pas. Mais espérons que quelqu'un pourra un jour me faire changer d'avis...