Sunny afternoon ...

17/09/1995

Les cris semblaient s'atténuer ce qui détendit Angeline. Mais pourquoi elle réagissait ainsi? Elle n'était pas préfète, son copain et ses amis n'étaient pas le genre à se battre et son frère... était peut-être de ce genre mais elle avait l'habitude maintenant. Et puis, ce n'était peut-être pas une bagarre. ils s'amusaient peut-être juste à s'envoyer de l'eau pour se rafraîchir vu la chaleur qu'il faisait. Elle imita donc Alison qui s'était rallongée. Mais ses fesses avaient à peine touché le sol qu'elle entendit une fille hurler d'arrêter.

"Vous avez entendu?" demanda-t-elle avec l'espoir qu'elle avait rêvé ce qui était fort possible.

Elle regarda les filles inquiète. Puis la fille disait peut-être ça parce que des garçons l'embêtaient gentiment. Il fallait qu'elle arrête d'être parano.

26/06/1997

Le cri d'une jeune fille au loin sortit Alison de son moment de calme. Elle se releva brusquement comme pour mieux entendre ce qu'il se passait près du lac.

"Oui j'ai bien entendu. Par contre, j'espère que personne ne va finir à l'eau sinon je vais devoir intervenir.", dit très sérieusement la Serdaigle.

Elle n'aimait pas forcément réprimander des élèves mais s'il en allait de leur sécurité, c'était son devoir d'agir.

Se baigner dans le lac était interdit car cela pouvait se révéler dangeureux et puis le parc de Poudlard était bien assez étendu pour se détendre sans risque.

17/09/1995

Angeline se releva et tenta encore d'apercevoir ce qu'il se passait au loin. Elle grogna en se rendant compte qu'elle n'y arrivait. Encore une fois, sa taille était un handicap. Elle se tourna vers ses amies et leur demanda légèrement inquiète :

"Vous ne pensez pas qu'il faudrait aller voir ?"

Elle tourna ses doigts dans tous sens avant d'ajouter :

"Juste au cas où, vous voyez..."

Angeline n'était pas des plus courageuses, sinon elle aurait atterri sans problème dans la maison des lions. A part si cela concernait ses amis, elle ne se mêlait pas des problèmes ou des disputes des autres élèves du château mais n'en manquait jamais une miette. Mais ce jour-là, ce n'était pas la curiosité qui lui disait de remonter dans le parc, c'était... la peur !

Lorsque ses amies affirmèrent comme elle qu'il était préférable d'aller voir, Angeline ramassa ses affaires et les suivit. Elle quittèrent l'ombre que le hangar à bateaux leur offrait pour se mettre sous la chaleur écrasante qui sévissait dans le parc.